Patrimoine du village

De nombreuses curiosités, reflets de l’activité paysanne et de l’organisation de l’habitat traditionnel, sont à découvrir.

Malgré l’absence d’église et de château, Maslives présente un patrimoine riche et original.

Ils existent au lieu-dit Montajus et le four à briques qui se tenait à la Tuilerie fut détruit fin 19éme siècle.

La Tuilerie

Une ancienne voie romaine passait entre Montlivault et Maslives : « le chemin chaussée ». Il s’agit du chemin rural n°9 dit « chemin chaussée » en limite des communes de Maslives et Montlivault. Cette voie communale est utilisée aujourd’hui pour diriger les eaux usées et les eaux pluviales vers la station d’épuration de Saint-Dyé-sur-Loire.

Il n’est pas exclu que Jeanne d’Arc ait emprunté cet itinéraire en 1429 accompagnant un convoi de ravitaillement qui se dirigeait de Blois pour atteindre le siège d’Orléans en traversant la Sologne. D’ailleurs, elle s’est arrêtée 29 avril 1429 à Cléry Saint André.

Les puits sont nombreux et construits sur le même modèle –en forme d’obus ou en ogive-Ils sont le plus souvent visibles de la voie publique.

Le sourcier détecte les nappes d’eau souterraines, puis interviennent le puisatier et ses commis qui creusent à la force des bras et évacuent les déblais. La profondeur qui dépend de celle de la nappe d’eau est estimée à xx mètres. «Une fois l’eau atteinte, on plaçait un «rouet», sorte de cercle en charpente de chêne sur lequel était édifié le muraillement jusqu’à la surface. Ensuite on bâtissait le corps du puits et on installait le système de remontée d’eau. C’était un travail harassant et très dangereux.» (source : PUITS ET LAVOIRS EN PAYS SUD CHARENTE).

En 1930, seulement 23% des communes disposent d’un réseau de distribution d’eau potable à domicile.

En 1945, 70% des communes rurales ne sont toujours pas desservies.

Il faut attendre la fin des années 1980 pour que la quasi-totalité des Français bénéficient de l’eau courante à domicile.


Il en subsiste encore à MASLIVES.

«Ils sont les témoins d’une activité importante de la région débutée après la 1ère guerre mondiale et ayant périclitée dans les années 1980.

Ces bâtiments ont un certain nombre d’exigences, car devant sécher naturellement et le plus efficacement possible une grande quantité de tabac. Ils ont été construits pour pendre et faire sécher le tabac à la ficelle.

L’implantation du bâtiment était souhaitée dans un endroit bien aéré et au sol bien drainé. Les bâtiments étaient orientés nord-sud pour le grand axe afin d’équilibrer l’ensoleillement et le réchauffement des faces latérales. Le bois, la brique creuse et les tuiles de terres cuites étaient utilisées dans la construction, car ce sont des matériaux isolant ne retenant pas l’humidité. Il existait de nombreux systèmes de ventilation en mur (volets orientables, portes à chaque extrémité) et en toiture.»

En savoir plus : https://saintclaudedediray.fr/decouvrir/histoire-et-patrimoine/

Les maisons de vigne ou loges de vigne sont très bien décrites dans le document joint.

http://www.chemery.fr/images/documents/LES-LOGES-DE-VIGNE.pdf

Á MASLIVES il existe encore plusieurs maisons de vigne. Elles sont visibles des routes qui vont vers l’Ecuelle et Montlivault.

A proximité de la piste cyclable qui conduit à Saint Dyé, la maison des épinettes.

Photo + texte sur panneau (si Jean-Marc ne m’en envoie pas j’irai en prendre une)

La propriété est une demeure privée parfaitement restaurée. C’est une des plus belles maisons de la commune.

La précédente propriétaire, Léone Porcher, la centenaire du village, est décédée. 

Ses parents étaient marchands de cochons et les enseignes de petits cochons ont été conservées sur les piliers d’entrée rue de la Taille Meury et route de Chambord. 

Pour son histoire, c’est au milieu des années 1970, qu’un agriculteur a utilisé ses propres œufs pour une fabrication de biscuits. 

Il s’agit de la recette ancienne d’un biscuit aux raisins et au rhum, qu’il appela «LE PALET SOLOGNOT», qui est encore aujourd’hui le produit phare.

C’est à Maslives, qu’en 1978 est née la Biscuiterie de Chambord…

Avec plus de 40 ans d’existence aujourd’hui, la biscuiterie n’a jamais quitté ses locaux historiques. Si le lieu  est toujours le même, la gamme s’est quant à elle largement étoffée afin de s’adapter aux demandes de ses clients.

Le 21 octobre 2020, Patrick Collin propriétaire de la Biscuiterie de Chambord a présenté aux élus et à la presse locale, la maquette de son futur site de Maslives. Le nouveau bâtiment de 3.500 m² comportera une boutique, une galerie de visite, une salle dédiée au tourisme artisanal avec vue sur les outils de production.

La Mission Val de Loire a fait du girouet le symbole de la reconnaissance du Val de Loire au patrimoine mondial de l’UNESCO*. MASLIVES comme toutes les villes et villages jalonnant la Loire entre Sully sur Loire et Chalonnes dispose de son propre girouet implanté sur la place du village, et arbore ainsi fièrement son appartenance au Val de Loire.

*L’UNESCO est une institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies, créée en 1945 à la sortie de la Seconde Guerre mondiale. Elle a pour but, entre autre, de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité entre les nations par l’éducation, la science, la culture et la communication. 

L’UNESCO cherche à instaurer la paix par la coopération internationale en matière d’éducation, de science et de culture. Les programmes de l’UNESCO contribuent à la réalisation des objectifs de développement durable définis dans l’Agenda 2030 adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2015.

193 états sont actuellement membres de l’organisation dont le siège social se situe à Paris.

Il y aurait des souterrains à MASLIVES qui se situeraient du côté de l’ancienne église et les accès se trouvent dans des propriétés privées du voisinage.

Des habitants nous ont certifié leur existence. 

Nous poursuivons notre enquête.

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